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A quel avenir es-tu destiné?

Charles PEPIN, philosophe français contemporain, a rédigé un ouvrage intitulé "Vivre avec son passé".

Il affirme que notre "mémoire", dans laquelle sont enfouis tous nos souvenirs de notre passé, permet à notre subconscient de construire notre personnalité et notre identité. La personnalité, à mon sens, va répondre à la question: "comment je suis?, qu'est-ce que je paraît être". Quant à l'identité, elle répond à la question: "Qui je suis? qui suis-je réellement?"

C'est grâce au lien établi par notre subconscient entre les différentes mémoires, dans lesquelles sont enfouis tous nos souvenirs, qu'un vrai MOI va se forger. Cela contribuera à déterminer et construire ce que ce MOI va devenir.

Mais avant tout déterminons les différentes mémoires que nous possédons.

Selon Henri BERGSON, philosophe français du .XIX siècle, précurseur en matière de neurosciences, l'être humain possède 2 types de mémoire:

  • la mémoire souvenir: elle est alimentée par par lzs expériences que nous vivons au quotidien,

  • la mémoire habitude: c'est le fait de faire l'effort de se rappeler de quelque chose (apprendre une leçon par exemple).

    En fait les neurosciences ont récemment démontré qu'il existait 5 types de mémoires:

  • la mémoire épisodique qui correspond à la mémoire souvenir de BERGSON,

  • la mémoire sémantique qui correspond à la mémoire des mots,

  • la mémoire procédurale rattachée à nos réflexes et habitudes. Elle ets proche de la mémoire habitudes de BERGSON,

  • la mémoire court terme,

  • la mémoire de travail,

  • la mémoire sensorielle.


Ces différentes mémoires, dans lesquelles sont enfouis tous nos souvenirs, nos expériences, nos apprentissages vont permettre de créer ce nouveau MOI qui va servir à forger et construire notre FUTUR MOI, notre AVENIR.

Pour arriver à leurs fins certains individus vont volontairement pousser jusqu'à l'oubli de leur passé en créant une " amnésie volontaire" afin de fuir leur passé qui aurait contribuer à les diminuer, voire les détruire aussi bien moralement que physiquement.

Ceci est en fait parfois dû à des souvenirs liés à des échecs dont l'origine, qu'elle soit scolaire, professionnelle, sentimentale ou encore relationnelle, amène chacun d'entre nous au déni de cet échec afin d'en refuser la responsabilité. Au lieu d'adopter une attitude résiliente et de se servir de cet échec comme tremplin vers une situation meilleure, on s'enferme dans un marasme rendant impossible toute transformation positive.

Par contre d'autres personnes vont au contraire s'idéaliser dans cet état d'échec et, selon FREUD, se servir de ce passé pour créer leur avenir.

Si nous transposons cela de nos jours au XXI siècle, nous nous apercevons que ces différentes situations sont en grande partie le dilemme de notre société. Est-ce que mon métier me plaît? Ai-je choisi la bonne filière pour mes études? Suis-je capable de faire ceci ou cela? Ai-je les compétences pour envisager ce poste? En résumé beaucoup s'interrogent sur le fait d'avoir acquis des connaissances et d'avoir les compétences pour vivre l'avenir dont ils rêvaient.

En fait cela revient à identifier la véritable estime de soi que chacun peut avoir. Mais il s'agit d'un autre sujet que nous aborderons une autre fois.


Il en résulte que nos différentes mémoires peuvent nous envoyer des signaux positifs comme négatifs. Ainsi de bons comme de mauvais souvenirs peuvent surgir. Ces souvenirs auront indubitablement une influence sur les décisions que nous serons amenés à prendre pour notre futur. Notre vie est une véritable montagne russe avec ses hauts et ses bas.

Faire face à ses échecs permet de mettre en évidence les différentes conditions à réunir pour que cet échec se transforme en progrès puis en réussite. Les bons souvenirs vont engendrer de la confiance en soi ce qui va nous permettre de progresser et d'entreprendre pour aller de l'avant.

Or il est facile de dire "on oublie tout et on repart à zéro". Ce n'est pas si simple que cela.

Au fin fond de notre subconscient sont enfouis des centaines d'évènements qui, pour certains, ont pu être traumatisants. FREUD préconisait de " s'habituer aux mauvais souvenirs pour les rendre supportables, réparer des blessures d'enfance". On peut être ou ne pas être d'accord avec cet affirmation. En effet on peut, d'un côté, considérer que l'on vivra mieux avec son passé ou d'un autre côté qu'on rumine une douleur ineffaçable.

Certains de ces mauvais souvenirs ont pour origine l'enfance et nous persécutent jusqu'à l'âge adulte. Ce constat est un facteur déterminant pour la construction de la personnalité et de l'identité de chacun notamment pour les adolescents et les jeunes adultes lors de leur choix d'orientation afin de déterminer leur avenir.

Nombreux sont ceux qui pensent que faire appel à des professionnels de l'orientation est indispensable. C'est ce que l'Education Nationale a mis en place mais avec quel succès? On s'aperçoit qu'en un demi siècle le nombre de filières de formation a proliféré à vitesse V. Mais qu'en est-il du résultat? Cherche-t-on à former des jeunes à de nouveaux métiers dont la société a actuellement besoin, ce qui est louable en soi, ou cherche-t-on à remplir des classes pour maintenir en place certains postes? Laisse-t-on le libre arbitre à chaque jeune afin de répondre à ses désirs ou cherche-t-on à l'orienter, ou plutôt l'influencer dans ses choix au risque de l'amener dans une voie de garage.

Ce qui me semble important c'est de mettre en relation ces jeunes avec des professionnels (psychologues, conseillers, coachs professionnels...) qui vont amener le jeune à creuser dans son fort intérieur pour trouver ce qui compte le plus pour lui et mettre en adéquation les pistes d'orientation potentiellement intéressantes. Pour cela il existe de nombreux exemples de tests (questions- réponses) qui permettent de déceler les goûts et choix du jeune. Ce qui semble important c'est de pouvoir engendrer des émotions positives quant au choix que le jeune pourrait faire sans que cela altère ses comportements. Il est, à mon sens, important d'enlever tout type d'anxiété qui pourrait créer ces choix (peur du coût des études, de la durée de la formation, de l'éloignement de la famille...).

Ne mettons pas des obstacles aux choix du jeune qui créeraient des blocages. N'empêchons pas ces jeunes de rêver. Aidons-les plutôt à réaliser leur rêve.


Bien sûr ces conseils ne se destinent pas uniquement aux jeunes qui préparent leur avenir. Cela s'adresse également aux adultes qui désirent changer de vie et notamment de vois professionnelle.


En conclusion on eput dire que tous nos souvenirs ancrés dans nos mémoires actuelles ou de vies antérieures ont une influence sur nos actions, nos réactions, nos comportements et nos décisions. Ils ont directement ou indirectement une influence sur notre personnalité et notre identité qui sont les racines de NOTRE AVENIR.



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