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Le coaching...

Lorsque la question est de savoir qu’est-ce que le coaching, les personnes interrogées font souvent un amalgame qui ne correspond pas tout à fait à la réalité.
En effet, les réponses qui me sont données font souvent allusion au coach dans des salles de sport, d’entraineur en milieu sportif ou même des gens qui encadrent des personnes dans le milieu professionnel (j’appellerais plutôt cela des animateurs) ou personnel (coach vestimentaire, coach en relation amoureuse…).

Mais cela ne correspond pas tout à fait à la définition du coaching tel que je le conçois.

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Définition :
Le coaching peut être défini de différentes manières mais qui aboutissent la plupart du temps au même résultat. Pour cela je vous en proposerai deux :

  • « Le coaching consiste à accompagner des personnes ou des groupes dans la définition et l’atteinte de leurs objectifs, au bénéfice de la réussite de leur évolution personnelle et professionnelle. » (Stéphanie PLESSIS, Jean-Luc AVELLA BAGUR).

  • « Le coaching ou accompagnement est un accompagnement personnalisé cherchant à améliorer les compétences et la performance d’un individu, d’un groupe ou d’une organisation, grâce à l’amélioration des connaissances, l’optimisation des processus et des méthodes d’organisation et de contrôle. ».
     

Origine du coaching :


Le coaching est une discipline transversale des sciences humaines qui est ouverte aux apports du comportementalisme, du cognitivisme, du constructivisme, de la psychologie humaine, de la sociologie des organisations, de la psychologie sociale, de la psychanalyse et du courant philosophique. Les frontières entre ces différentes disciplines sont totalement perméables mais le coaching ne remplacera jamais un thérapeute si le besoin s’en fait sentir.


Quand on parle de coaching on pense en priorité aux Etats Unis car en effet c’est là, dans les années 60, qu’apparaît cette notion de coaching. Mais la notion que nous en avons aujourd’hui ne va véritablement s’affiner que dans les années 70, dans le monde sportif, et plus particulièrement dans les années 80 dans le monde de l’entreprise. C’est à ce moment-là qu’il va avoir un rôle prépondérant dans la préparation mentale des cadres et dirigeants d’entreprise.  Pour des raisons d’implications sociales et économiques, de relation à la performance, de vision stratégique et capacité décisionnelle, le coaching va se généraliser à l’ensemble du monde de l’entreprise.

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Depuis le début des années 2000 une plus large ouverture s’est faite pour toucher tous les aspects de notre société.

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Mais en fait le coaching trouve ses premières sources depuis bien plus longtemps. En effet, déjà gans la Grèce antique certains philosophes grecs posaient les bases d’une pensée nouvelle quant à la capacité de l’homme à prendre conscience de son environnement, à se maîtriser, à travailler sur son mental.

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SOCRATE préconisait déjà un questionnement à la maîtrise de soi : "CONNAIS-TOI TOI-MEME".

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La philosophie dans l’antiquité était un ensemble de problèmes défiant l’intelligence. Chacun allait de sa propre théorie philosophique qui pouvait être encensée ou rejetée par d’autres.

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Socrate fut en fait l’initiateur de la philosophie ancienne comme manière de vivre. Il décrivait son activité philosophique ancienne comme un art de construction de soi en tant que personne.

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PLUTARQUE, quant à lui, était un précurseur dans la notion d’écoute et dans la relation à l’écouté.

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Sa théorie du passage de l’enfance à l’état viril dénote un changement dans l’attitude face à l’autorité. D’une autorité parentale voire d’adulte, on passe à une autorité « divine » qui est la raison. Un rapprochement est donc fait avec la notion d’ouïe.

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L’ouïe est appropriée à la raison encore plus qu’elle ne l’est à la passion. C’est pourquoi je pense qu’il est bon de converser sur cette matière avec soi-même et avec autrui. Beaucoup s’exercent à discourir sans penser à écouter. Il en ressort que les jeunes gens ne savent pas écouter.

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Celui qui a été habitué à prêter l’oreille en restant maître de sa personne et en montrant de la réserve recueille et garde les discours utiles. Il faut donc que l’on prête à celui qui parle une attention propice et bienveillante. C’est ainsi que XENOPHON disait : "Les auditeurs bien éveillés et attentifs trouvent du profit à écouter non seulement celui qui réussit, mais encore celui qui a peu de succès".

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EPICTETE aborde quant à lui la notion de bonheur et de liberté. La question est : comment atteindre le bonheur ?

En fait le bonheur passe par la liberté. Donc comment devenir libre ?

Epictète propose sa célèbre distinction des choses qui dépendent ou ne dépendent pas de nous.

Pour lui, être libre c’est se concentrer sur les choses qui dépendent de nous et ne plus accorder d’importance à celles qui ne dépendent pas de nous.

Nous ne sommes pas maîtres du succès de nos actions. Nous nous exposons à des revers de fortune ou des désillusions qui nous rendront malheureux. 


Ce ne sont ni les évènements de notre vie, ni les choses extérieures qui dépendent de nous mais les jugements que l’on en porte. Beaucoup de nos jugements sont négatifs et expriment une angoisse, une haine ou un refus de telle ou telle chose.

Il suffit de travailler sur ces jugements par la réflexion et de les modifier de manière à ce qu’ils expriment une acceptation pleine et entière du monde, de la vie telle qu’elle se présente.

 

Ainsi on atteint le bonheur.

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